Publié le 8 février 2012
Une partie de la famille de clarinette. De gauche à droite : clarinette Basse, clarinette en La, clarinette en Si b, clarinette en Mi b. La famille comporte aussi le corps de basset et la clarinnette Alto(non illustrés) qui sont des instruments de grande taille au son grave.
Dans l'antiquité, les Egyptiens utilisent l'arghoul, un instrument qui présente les mêmes caractéristiques fondamentales que la clarinette : anche simple et tuyau de perce cylindrique. Au Moyen-Age, en France, on trouve le chalumeau. Il n'a pas de pavillon, n'a que neuf trous (donc une échelle sonore réduite) et l'anche, enfermée dans une sorte de boîte, n'est pas en contact avec les lèvres.
Depuis, la clarinette n'a connu que des améliorations de détail. Les clarinettistes ont d'abord joué l'anche sur le dessus. La position anche dessous s'est généralisée vers la fin du XVIIIème en Allemagne, vers 1830 en France et en Angleterre et seulement à la fin de la 2ème guerre mondiale en Italie.
En raison des grands problèmes d'intonation, on a construit des clarinettes dans presque toutes les tonalités. Parmi les 27 versions recensées, ce sont celles en Sib et en La qui se sont imposées grâce à la qualité de leur timbre et à leur facilité d'intonation.
A l'orchestre symphonique, en musique de chambre, en soliste, dans l'orchestre d'harmonie où la famille des clarinettes remplace celle des cordes, dans la musique populaire de nombreux pays et dans le jazz.
De nombreux compositeurs ont écrit pour de grands clarinettistes : Mozart pour A.Stadler, C. Stamitz pour J. Beer, L. Spohr pour S. Hermstedt, C.M. von Weber pour H. Baermann, R. Schumann et J. Brahms pour R. Mülfeld, Debussy pour P. Mimart, Saint-Saëns pour A. Perrier, Honneger et Milhaud pour Cahuzac, Poulenc pour Benny Goodman.
Cyrille Rose, Ulysse Delécluse (professuer au CNSM de 1948 à 1978), Guy Deplus (son successeur), Michel Arrignon (le professeur actuel), Sabine Meyer, Karl Leister, Thomas Friedli, Guy Dangain , Paul Meyer et beaucoup d'autres...